BIG DATA, la face cachée
Une liste des critiques possibles
Le discours sur les merveilles du BIG DATA, laisse de côté les “petits” détails qui posent de grands problèmes économiques, sociaux, démocratiques… L'objectif de cette section est de rassembler dans un même lieu, les principales critiques.
Que peut on reprocher à la généralisation du Big Data ? Nous retenons les principales critiques suivantes.
- L'objectivité du Big Data est un mythe : les données restent toujours des données construites. Cela pose aussi de nouveaux problèmes sur la définition du savoir et de la connaissance.
- Le traitement des données, avec des algorithmes opaques, pose des problèmes éthiques importants et inquiète sur le respect des libertés
- La communication et la diffusion massive des données pose des problèmes inédits : sous des apparences modernisées et chiffrées se cachent bien souvent d'efficaces manipulations, discours mensongers ou propagandes.
- Les données sont un espace d'inégalités. Une fracture numérique s'installe avec des utilisateurs qui ne sont pas logés à la même enseigne, et qui ne disposent pas des mêmes informations et compétences. On peut aussi s’inquiéter de la centralisation des données sur quelques acteurs (GAFAM) et de la verticalité des processus décisionnels.
2 sources intéressantes sur le sujet :
http://www.internetactu.net/2011/09/23/big-data-la-necessite-d%E2%80%99un-debat/ septembre 2011
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2016/10/02/big-data-est-sport-combat-265267 octobre 2016
Le récent colloque qui a eu lieu à Pau sur le Progrès (“Les idées mènent le monde”, 20/11/2016), a permis d'écouter plusieurs conférenciers soulignant les dangers potentiels de la révolution numérique en cours (conférences de 45 minutes à 1h) :
Thierry Venin et Nicolas Santolaria Sur les effets indésirables des robots et de l'IA
Joel de Rosnay…qui appelle de ses vœux (optimistes) un transhumanisme aménagé
Luc Ferry… sur le transhumanisme et la révolution numérique, qu'il considère comme inévitable
Thierry Breton…qui étudie les contours de la révolution numérique (qu'il qualifie de révolution quantique) et sur la différence entre progrès et innovation
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